1 – Penser que les internautes tapent les mots clés achetés

L’erreur la plus répandue par les utilisateurs d’AdWords est de penser: “J’achète ce mot clé donc mon annonce apparaît dessus”. C’est loin d’être le cas si les mots-clés sont achetés en ciblage Large (le ciblage standard sur AdWords). Ce dernier permet à votre annonce d’apparaître sur des déclinaisons, parfois très éloignées, de votre mot clé acheté. Il n’est ainsi pas rare que sur le mot-clé en Large “achat voiture de sport rouge”, moins de 5% des clics ne soient effectués sur cette requête. Pour vous en assurer, il est indispensable de consulter le rapport des requêtes de recherche lié à ce mot clé. Il n’y a que ce rapport qui vous indiquera réellement les requêtes ayant entraîné l’affichage et le clic sur votre annonce.

 

2 – Choisir la mauvaise période d’analyse des performances

Cette erreur fréquente peut malheureusement conduire à de vrais contre-sens en termes d’optimisation. Choisir la bonne période est décisif. La période minimum sur laquelle se baser est souvent la semaine, car les comportements des internautes sont bien différents d’un jour de la semaine à l’autre.

Autre point à prendre en compte : si vous effectuez une grande optimisation le Jour J et que vous souhaitez voir ce que cela donne, il est important de regarder la période qui commence J+1. Et dans un deuxième temps, il est nécessaire de comparer cette période à la période identique précédente (c.a.d. la semaine avant l’optimisation). Sur une période plus globale, les résultats sont difficilement lisibles.

 

3 – Réduire le CPC de mots clés en ciblage Large pour les optimiser

Bien sûr, la baisse des CPC fait partie des basiques de l’optimisation d’une campagne. Néanmoins, baisser tout de suite le CPC max du mot clé en ciblage Large n’est pas forcément la meilleure des solutions, en fonction du contexte. Avant de s’attaquer systématiquement à cette enchère, il est indispensable de vérifier le rapport des requêtes de recherche de ce mot-clé: la plupart des coûts est peut-être générée par des requêtes non pertinentes. Dans ce cas, il suffit de les exclure. On pourra aussi penser à restreindre le ciblage du mot-clé avant de baisser le CPC. Cela vous permettra sans doute de drainer un trafic plus qualifié, et ainsi d’améliorer votre position.

 

4 – Posséder plusieurs types de conversions

Si vous possédez plusieurs types de conversions (ventes, inscriptions,  contacts…), il est essentiel de les isoler les uns des autres pour savoir quel mot-clé génère quelle conversion (sachant que bien souvent la vente représente la plus importante!). Fort heureusement une fonctionnalité AdWords nommée les colonnes personnalisées permet de les différencier. Il est désormais possible d’afficher dans le rapport de l’onglet “campagnes” des colonnes liées à différents critères (30 au choix), et d’y adapter un des 5 segments proposés (dont le nom de la conversion). Il est ainsi possible d’obtenir une nouvelle colonne affichant pour chaque campagne le nombre de clics convertis associés à la conversion “Inscription newsletter “ par exemple.

 

5 – Ne pas penser à changer les annonces

Les fameuses annonces AdWords sont ces quelques mots qui nous obligent à faire preuve d’une créativité maximum en un nombre de caractères minimum! C’est tellement contraignant et chronophage que beaucoup de marketers font l’impasse sur leur modification, en se concentrant sur d’autres aspects de l’optimisation. Et quelle erreur ! En effet, il s’agit d’une partie majeure d’une bonne optimisation : la mise en concurrence et le test de nouvelles annonces sont indispensables pour espérer améliorer vos performances et surpasser vos concurrents. Sans compter la mise en avant de vos offres commerciales temporaires au sein des textes publicitaires.

Voilà, c est tout simple et pourtant l'impact de ses impairs n'est pas négligeable. Alors n'hésitez pas à mettre en place ces quelques conseils.